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Ils font l’actualité… radiophonique

Ils sont les voix de Marseille. Vous ne connaissez pas forcément leurs visages et pourtant ils (et elle) vous racontent Marseille, tous les jours que la Bonne mère fait. Informations, football, faits politiques ou faits divers. Mais aussi animation, rencontres ou bonne tranche de rigolade. ToutMa met en lumière ces journalistes et animateurs qui vous offrent la ville sur un plateau avec leurs micros. Du saut de votre lit à toute la nuit. Écoutons-les, découvrons leurs parcours et voyons comment ils perçoivent Marseille, eux qui en sont les chroniqueurs, les « raconteurs » au quotidien…
Jean-Louis PACULL – Transmetteur en lunettes noires
 

Ce grand reporter à RTL couvre matin, midi et soir, depuis 27 ans, aux heures de grande écoute, l’ensemble du champ de l’actualité. Fait divers, politique, social et… l’actualité sportive car Jean-Louis est un très fin connaisseur de l’Olympique de Marseille dont il commente l’ensemble des matchs (à domicile ou pour la Coupe d’Europe) pour sa station. Diplômé en journalisme du CUEJ en 1980, il travaillera successivement pour France 3, Radio France et de nombreuses collaborations avec TF1 et Libération. Il transmet tout autant les informations de notre ville au reste de la France qu’il transmet son savoir et sa passion, comme directeur des études (apprécié de tous ses étudiants) à l’IEJ, Institut Européen de Journalisme à Marseille. Que pense ce Biterrois de Marseille, sa ville d’adoption ?

Jean-Louis Pacull : Je suis à Marseille depuis 1981. Pour moi, cette ville est d’une immense complexité. Et il faut beaucoup d’expérience et de culture dans tous les domaines pour en rendre compte avec le plus de justesse. Ici, il faut vraiment avoir les clés pour décrypter les événements. Ici, plus qu’ailleurs il faut avoir du recul pour ne pas tomber dans l’approximation ou la caricature. J’aime le terrain et la meilleure manière de me rencontrer c’est d’être là où il se passe quelque chose. Parce qu’en général, j’y suis. En radio, il faut être où il faut quand il faut. C’est une valeur fondamentale que je rappelle d’ailleurs à mes étudiants tous les jours. Je suis profondément un journaliste de terrain. C’est vrai que généralement nous avons des formats radio très courts de 50 secondes à une minute trente environ. Mais l’avantage de la radio, c’est son rythme, qui permet de coller à l’information et d’évoluer en même temps qu’elle pendant toute une journée par exemple.À Marseille, il y a une telle théâtralisation de l’actualité et de tels personnages qui ont une parole colorée que la radio correspond bien à la manière de fonctionner de cette ville qui est, pour moi, avant tout, de tradition orale.

_www.rtl.fr – 101.4FM

 

Marie-Christine LAURIOL – La voix de la (radio) France 

Études supérieures, licence d’anglo-américain, interprétariat… Marie-Christine rentre au sein du groupe Radio France en 1984, où elle apprendra le métier « sur le tas ». Ses grands moments radiophoniques rejoignent souvent des tranches de l’histoire de Marseille : la mort de Gaétan Zampa, le détournement de l’Airbus d’Alger et la rencontre (elle fut la seule à obtenir son interview exclusif) avec Mama Galledou, jeune étudiante Marseillaise grièvement brûlée dans un autobus en 2011. Grand reporter national pour toutes les antennes du groupe Radio France (France Inter, France Info, France Bleu, France Culture et les sites internet du groupe), elle est ce que l’on appelle une  « correspondante permanente », ce qui l’amène à être quotidiennement à l’affût de l’information avec une disponibilité optimale dans la grande région marseillaise. D’une très grande polyvalence, elle couvre l’ensemble des sujets qui se présentent à elle. Il lui est même arrivé de présenter des magazines sportifs… Mais ses dadas, ce sont la politique, la justice… et la culture ! Une fois n’est pas coutume, écoutons-la nous raconter son Marseille.

Marie-Christine Lauriol : C’est une ville magnifique qui ne ressemble à aucune autre parce qu’on y trouve tout. Mais Marseille est également une ville sans limites : du plus riche au plus pauvre, du plus méchant au plus gentil, du plus agressif au plus serviable… C’est une ville dont le cœur bat trop fort qui a du mal à retenir sa passion et ses sentiments. Il y a une chanson de Colette Renard je crois qui dit : Marseille, tu cries trop fort. Ici, rien n’est anodin.

_www.franceinter.fr – 91.6FM et _www.franceinfo.fr – 105.3FM _www.franceculture.fr – 99FM

Tristan De la Fléchère

En charge de la rédaction Fun Radio, il gère à lui tout seul la « matinale info » du 6/9h, les flashes de la mi-journée et l’actu marseillaise en passant par le cinéma, le sport, les loisirs, les bons plans etc. C’est avec beaucoup d’humour et de légèreté que Tristan se définit comme : « un simple ouvrier de l’information ». Il commence sa carrière professionnelle chez M6 Interactions (maison de disques), puis poursuit chez Studio Canal. Suite à cela, il intègre une école de journalisme avec une forte envie de faire de la télé de la radio. Il fait ses premiers stages au sein du groupe NRJ et, très rapidement, il se retrouve à faire le flash national et à développer depuis Paris l’ensemble de l’information locale dans les villes de province où il y avait jusqu’alors des animateurs mais pas de journalistes. C’est en 2004 qu’il débarque à Marseille avec une mission d’un an afin de créer la rédaction journalistique de Fun Radio. Il est toujours là aujourd’hui, 10 ans après, et ravi de l’être ! Tristan est aussi un chroniqueur/connaisseur averti de la glisse et de la montagne que vous retrouverez (nous l’espérons vivement) sur LCM dans « La grande émission ». Ce jeune (poly)père a également la « fibre transmetteuse » puisqu’il partage son expérience avec les étudiants de l’IEJ également.

Tristan De la Fléchère : Je me sens très impliqué dans la vie marseillaise. Et parfois, on « dénigre » l’information diffusée sur les radios musicales, considérées quelquefois comme les parents pauvres de l’information. Au contraire, je pense que nous sommes vraiment le petit plus, l’accompagnateur, particulièrement le matin pour tous ceux qui veulent se lever dans la bonne humeur et savoir ce qui s’est passé sur Marseille et les environs. Avec, en plus, l’idée d’être la radio des « bons plans du moment » pour sortir le soir même par exemple. Nous sommes une radio de proximité, de cadeaux, de services et de bons plans. Et qui plus est à Marseille, une ville que je défends et qui fait partie de moi.

_www.funradio.fr/radio/regions/marseille – 99.7FM

 

Eric THOMAS

Il est animateur radio depuis l’âge de 18 ans. Il commence au standard, puis présente des disques, commence à parler dans le micro… et c’est parti pour lui. Il a tout appris tout seul grâce aux rencontres qu’il a faites et grâce à sa passion de la radio et de la communication. C’est à Carcassonne qu’il rencontrera son amoureuse, une Marseillaise qui le ramène dans ses bagages en 1992. Il débute alors à Maritima, à Martigues et c’est en 2005 qu’il rejoint l’équipe de France Bleu Provence pour animer le week-end. En homme curieux de tout et de tous, il reprend, en 2009, une chronique de 3 minutes qui parle des « Marseillais du bout du monde »… une  émission qu’il anime toujours, du lundi au jeudi à 17h15. Grand amateur de musique, il travaille également le dimanche (le courageux !), de 14h à 16h, à faire découvrir de nouveaux talents locaux, avec les animateurs Nathalie Coursac et Médéric Gasquet-Cyrus dans l’émission l’AïoLive en partenariat avec l’Hyperion.

Eric Thomas : Pour moi, en 1992, Marseille c’était Chicago. J’arrivais de Carcassonne et cette grande ville, pour moi, c’était la capitale. Il y a vraiment de belles choses ici mais il y a encore beaucoup à faire. Je vis à Marseille mais je travaille à Aix et il m’arrive quelquefois de comparer les deux villes. Les différences sont là.

_www.francebleu.fr/station/france-bleu-provence – 103.6FM et avec un Facebook attitré pour Les Marseillais du bout du monde et l’AïoLive