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Léa François, la cause des femmes

 

Plus Belle La Vie est incontournable de la vie marseillaise aujourd’hui. Cette série culte suivie par des millions de Français permet à de nombreux jeunes comédiens de vivre et exprimer leur talent. Léa François alias Barbara Évenot – la cuisinière du Bar Le Mistral – est vite devenue très populaire. Depuis six ans, elle est aussi la marraine de cœur d’une course également populaire, La Marseillaise des Femmes qui a eu lieu le 22 mai. Découverte d’une âme sensible et d’une comédienne avérée.

ToutMa : Léa François, marraine depuis sa création en 2010, de cette course symbolique… Pour quelles raisons ?

 

Léa François : C’était une des premières courses et de femmes surtout ! Plus Belle La Vie était d’ailleurs impliquée aussi… on en parlait dans quelques épisodes. Je suis assez solidaire de Bertrand Bossard, l’initiateur de cette course. J’aime sa philosophie fédératrice et républicaine, l’idée d’une égalité entre les hommes et les femmes. On reverse 1€ par dossard à Amnesty International pour les droits et la liberté des femmes et surtout, depuis la création de la course, on soutient la recherche sur le cancer du sein auprès de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM). Moi, en tant que marraine, je fais un petit speech  sur le podium mais après je mouille le maillot !  Puis c’est la course aux photos avec les fans, en mode ébouriffée et transpirante (rires)…

TM : Parlons de Plus Belle La Vie, cette incroyable série…

 

LF : C’est une super expérience. Au début, c’était pour un rôle de trois mois…Je n’imaginais pas que je resterais sur cette série aussi longtemps. Ça fait presque huit ans aujourd’hui ! C’est fou, c’est une aventure dans laquelle j’ai noué des liens très forts. Je comprends désormais l’expression « famille de cinéma ». Ici, c’est la télévision mais le principe est le même. On vit ensemble à Marseille en permanence. Pleins de comédiens sont devenus de vrais amis. On partage tellement de moments…

TM : J’ai lu quelque part que tu avais démarré à 4 ans. Comment démarre-t-on une carrière aussi jeune ?

LF : Par le biais d’un heureux hasard. Un jour, ma mère en lisant Parents magazine voit une annonce dans laquelle on cherchait un bébé pour une pub et elle a répondu en se disant que si cela marchait, ça pouvait faire de belles photos pro ! Elle n’a jamais pensé pour autant lancer ma carrière de comédienne (sourire)… Et ça a marché ! Comme on ne connaissait rien à ce milieu, on nous a conseillé de prendre un agent… j’avais six mois. Ensuite j’ai couru les castings et fait pas mal de pubs photos. Et à quatre ans, je suis choisie pour un épisode des Cordier, juge & flic… Après j’ai enchaîné quelques téléfilms. J’ai eu la chance d’avoir une maman hyper disponible. Pour moi, c’était un jeu, une activité comme une autre. Ce n’est qu’à l’adolescence, après un tournage de L’instit’ que j’ai su que j’en ferai mon métier.

TM : Ensuite le théâtre depuis six ans. Que t’apporte les planches que ne te procure pas la télévision ?

 

LF : J’adore ! Je m’amuse beaucoup, j’ai fait surtout des grosses comédies. La réaction du public est porteuse ! Il y a beaucoup de complicité avec les autres comédiens quand on est sur scène. Et là aussi on crée des liens. En ce moment, je termine Coiffure et confidences au Théâtre Michel à Paris… la pièce à l’origine du film Potins de femmes. Une pièce que je partage depuis 2014 avec Anne Richard et Marie-Hélène Lentini, entres autres. On est six nanas sur scène. Quel plaisir d’être entre femmes là aussi ! On part en tournée à partir de septembre jusqu’en avril 2017, dans toutes les villes de France… dont Marseille bien sûr !

TM : L’inévitable question chauvine de la rédaction : et Marseille dans tout ça, toi qui est Parisienne ? Tes adresses de prédilection, tes spots préférés… On veut tout savoir !

 

LF : J’adore Marseille, c’est une ville conviviale dans laquelle je me sens bien ! En dehors du fait qu’il fait souvent très beau et qu’il y a des endroits magnifiques, les Marseillais ont un contact super facile et j’y fais souvent de chouettes rencontres. Et j’aime faire mon footing sur la corniche en passant par le parc du Pharo où la vue est top, me balader à Malmousque, faire une pause au Vallon des Auffes ou à la Baie des Singes. Le soir j’aime sortir vers le Cours Julien, je mange d’ailleurs souvent au Bistro Vénitien (Chez Marie), à la Cantinetta ou encore au Longchamp Palace, boulevard Longchamp. On y dîne super bien et c’est également très sympa pour boire un verre après !