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#Franglais by Paul Taylor le 20 octobre à l’Espace Julien

 

Pour Paul Taylor, l’humour ne semble pas avoir de frontières. Il y a bien tout de même un mur, bâti à coups de bises, entre les cultures anglaise et française dont la confrontation des traditions bien cimentées donne lieu à des situations rocambolesques. De quoi nous faire rire sous un nouvel angle. Cet humoriste britannique qui s’est fait connaître grâce à internet « parle le français comme un froggy, mais pense comme un rosbif ». Petite entrevue.

ToutMa : Quand es-tu venu pour la première fois en France ?

Paul Taylor : Alors, la toute première fois j’étais petit, j’avais quatre ans. Mon père travaillait en Suisse et on habitait de l’autre côté de la frontière. Je suis revenu en 2009, à l’âge de vingt-trois ans pour un travail chez Apple, à Paris.

TM : En tant que Britannique, as-tu vécu un choc culturel ?

PT : Ça n’a pas été un véritable choc, je me suis habitué aux différences, mais ce sont le plus souvent les petites choses du quotidien et dont on n’a pas l’habitude en arrivant dans un autre pays qui m’énervent.

TM : Une anecdote amusante ?

PT : Pas en mémoire. Mais en général, comme j’ai plutôt un bon accent, les gens s’attendent à ce que je sois français. Du coup quand je ne sais pas donner des informations ou qu’une expression m’échappe, les gens pensent que je fais exprès ! Ça crée parfois des situations gênantes…

TM : Comment as-tu fait décoller ta carrière d’humoriste ?

PT : Mes spectacles parlent de mes expériences personnelles en France mais aussi à l’étranger. J’ai commencé avec ce que je préfère : la scène. C’était un passe-temps à l’époque, en 2013. Puis, il y a deux ans j’ai démissionné de mon travail et un pote m’a proposé de refaire mon sketch « La Bise » en vidéo. C’est grâce à ça que tout a commencé. Il y a eu un mini buzz autour de ma vidéo et Canal+ m’a contacté en me proposant d’en réaliser d’autres dans le même style.

TM : Tu donnes aussi des spectacles à l’étranger. Comment sont-ils reçus ?

PT : Très bien, dernièrement j’ai joué en Australie pour un public anglophone, c’était la première fois. Mais ça a été bien reçu. J’ai eu l’impression que le public, pour la plupart des expatriés, se retrouvait mais, à l’inverse !

TM : Ce sera ton premier spectacle à Marseille ?

PT : Oui, j’ai hâte de venir jouer à Marseille et de visiter la ville. D’autant que ce sera une semaine après mon anniversaire, on ira fêter ça avec une bonne bière !

Le 20 octobre – 20h30 _Espace Julien

http://paultaylorcomedy.com