Alors que le village des marques McArthurGlen Provence de Miramas fête son premier anniversaire, Lacoste saisit la balle au bond et y propose « L comme légende, L comme Lacoste », une rétrospective consacrée à l’histoire de la marque et qui se tiendra jusqu’au 21 avril, une exposition exceptionnelle, dans la lignée de celles qui avaient été dédiées au sculpteur Auguste Rodin et au photographe de mode Michel Haddi, en 2017. L’emblématique couleur vert sapin, les irremplaçables boutons de nacre et bien sûr, l’iconique logo crocodile, tous les symboles estampillés Lacoste s’y croisent pour conter l’histoire de cette référence du sportswear tricolore.
C’est en 1927 que René Lacoste met au point le fameux polo blanc L12.12 pour limiter le phénomène ô combien problématique de transpiration auquel, en tant que de tennisman accompli, il est constamment confronté sur le court. Son coup droit adroit en fait un redoutable adversaire et lui vaudra d’être surnommé « l’alligator ». Un symbole qui le suivra finalement même après sa brutale retraite. S’il doit en effet mettre un terme à sa brillante carrière au début des années 1930 pour raison médicale, ce compétiteur né n’en démord pas et renvoie la balle à l’adversité en fondant sa marque en 1933. Lacoste a rencontré le succès planétaire qu’on lui connaît aujourd’hui et s’est trouvé un nouvel « alligator » égérie en la personne Novak Djokovic. Plus récemment encore, la marque s’est illustrée en s’engageant pour la sauvegarde animale en remplaçant, le temps d’une collection capsule, son logo croco par sept espèces en voie d’extinction. « Jouer et gagner ne suffisent pas. Encore faut-il le faire avec élégance », René Lacoste avait déjà tout dit.
 « L comme légende, L comme Lacoste », jusqu’au 21 avril au village des marques McArthurGlen Provence, Miramas.
Texte _Matis Mondet