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Gaëtan Roussel

Un artiste Méritoire
Le musicien plane après sa triple récompense aux 26ème Victoires de la Musique grâce à son album « Ginger ». L’artiste dévoile avec ce nouveau disque, un style inattendu. Cet opus déroutant mélange folk, pop et rock à la fois ! Rencontré en concert privé le 8 avril dernier au Poste à Galène… Gaétan Roussel  y était éblouissant !

Une authentique personne
Gaëtan Roussel est l’un des artistes les plus discrets de la scène musicale française. Pas le genre à stagner sur les plateaux télé ni faire les choux-gras des magazines people. Il y a donc quelque chose de touchant à le voir ainsi plébiscité, lui-même semblant un peu étourdi par toute cette reconnaissance.
Dès son enfance dans le Loiret, son destin se façonne au gré des rencontres… Au lycée à Montargis il rencontre Robin Feix qui sera le bassiste du groupe. Ensemble à Paris pour leurs études, ils fondent le groupe « Caravage » avec le batteur Alexandre Margraff. C’est à l’arrivée du violoniste Arnaud Samuel que le groupe prend le nom de « Louise Attaque ». 1997, premier album, premier succès… phénoménal. Cette année-là, Louise Attaque bat le record (jamais égalé) de ventes en France pour un premier album soit 2,8 millions d’exemplaires. Un choc pour les membres du groupe qui refusent la starification. Suivra un album moins évident, une première pause en 2000 durant laquelle Gaëtan Roussel forme « Tarmac » avec le violoniste de la formation. Le duo s’ouvre à d’autres langues et influences musicales. En 2005, Louise Attaque  se reforme  pour deux ans. La pause est toujours d’actualité. Gaëtan, lui, continue son chemin, devenant un compagnon de route d’Alain Baschung dont il réalisera une grande partie de l’album « Bleu Pétrole ». C’est d’ailleurs à lui qu’il a pensé en recevant ses trophées pour Ginger
aux dernières Victoires. Cette vague de médiatisation crée toujours plus d’engouement à ses concerts, le musicien est en tournée avec un passage obligé au mythique Zénith de Paris. Cet été, on l’attend fébrilement d’ores et déjà à plusieurs festivals.

Une pépite en guise d’album
Du français à l’anglais, de ses chansons « habituelles » à des expériences inattendues, Gaëtan Roussel met sens dessus dessous l’exercice de l’album solo et fait une fois de plus entendre sa différence. Gaëtan Roussel est toujours en rupture de clichés et c’est ce que l’on aime : Ginger, son premier album « solo » (qui ne signifie pas en solitaire…) est peut-être le plus ouvert et le plus collaboratif de sa carrière. On trouve bien sûr des chansons construites « Si l’on comptait les étoiles », mais aussi des morceaux hybrides « Tokyo, bulle pop », ou « Help Myself », réalisant une convergence détonante entre dancefloor et scène folk française. Au gré de collaborations, de rencontres, de partages et de questionnements, cet album se révèle être un autoportrait flagrant à la sincérité troublante mais édifiante et communicante.
Une fois de plus, Gaëtan Roussel se révèle aussi ensorcelant que saisissant