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Géraldine Lapalus, diva télégénique

Géraldine Lapalus est une star du petit écran. On la surnomme même « la bombe de Camping Paradis ». Marseillaise pure souche, née d’un papa photographe/reporter et d’une maman éducatrice de jeunes enfants, sa sœur, Amélie*, 28 ans, suit la même voie qu’elle et son frère Cyprien, 26 ans, est auteur, compositeur, interprète dans deux groupes** qui font déjà parler d’eux. Mariée à Julien Sassano, son amoureux depuis 14 ans, ils sont aujourd’hui les heureux parents d’une petite June de 2 ans.

ToutMa : Les téléspectateurs te connaissent aujourd’hui avec Camping Paradis, diffusé depuis quelques années sur TF1 et qui connaît un beau succès populaire. Trois nouveaux épisodes vont venir clôturer la saison…

Géraldine Lapalus : Camping Paradis est une aventure folle ! J’ai été choisie pour le pilote en 2006 et avec ses 9 millions de téléspectateurs, TF1 en a fait une série avec la même équipe de comédiens depuis le début. En plus d’avoir la chance de travailler et de vivre de notre passion, nous nous entendons tous à merveille et sommes des amis sincères dans la vie. Cela se voit aussi à l’image et contribue au succès de la série. Nous tournons avec des réalisateurs différents sur chaque épisode, avec chacun leur direction d’acteur. On peut ainsi sans cesse se renouveler en tant que comédien. On a aussi la chance d’avoir des « guest » sur chaque épisode, de discuter avec les auteurs pour faire évoluer nos personnages. Le mien prend de plus en plus de place dans la série et c’est tant mieux ! Dans les trois épisodes dits de clôture, il y aura un « spécial » tourné en Corse. L’équipe du Camping part donc en vacances, mais tout se passera au mieux pour eux (rires).

TM : Tu as été longtemps mannequin, ce qui est en soi, une jolie carrière. Ce rapport à l’image a-t-il été un déclencheur pour la comédie ? À quel moment as-tu su que tu voulais être comédienne et pourquoi ? Raconte-nous ta première expérience.

GL : J’ai été mannequin et je le suis encore un peu quand mon emploi du temps le permet. Le mannequinat est arrivé par hasard car je ne m’intéressais absolument pas à ce métier mais un photographe ami de mon père, François Pailloux, me l’a proposé. C’était comme un « job étudiant ». Puis j’en ai fait mon métier car j’avais pas mal d’opportunités. C’était génial, voyager, rencontrer du monde et gagner de l’argent. En revanche, je me foutais de mon image, pour moi, c’était juste une chance. Ce qui me plaît, c’est de ne jamais faire la même chose, pas d’être la plus belle ! En parallèle, j’ai toujours fait du théâtre pour le plaisir, enfant, sans jamais penser que je serais actrice un jour. C’est un agent, Marc Fiszman, aujourd’hui producteur, rencontré par hasard en 2001 qui m’a donné confiance et s’est occupé de moi. Tout s’est enchaîné très vite avec la série Le groupe. Le producteur m’a reçue dans son bureau et le lendemain j’étais sur le plateau de tournage. C’était parti pour 68 épisodes ! J’ai appris mon métier comme ça, sur le vif. On tournait 15 heures par jour, tous les jours pendant un an. J’ai adoré. J’ai fait les choses un peu à l’envers car c’est après cette expérience que j’ai fait le cours Pygmalion et le cours Florent.

TM : La rumeur dit que tu as d’autres projets cet automne… tu confirmes ?

GL : Oui ! En plus des trois épisodes de Camping Paradis, je tourne dans une mini-série, un programme court humoristique qui s’appelle À  Votre Service dans lequel je m’amuse énormément.  Les scènes comiques se passent dans un taxi, je suis la petite amie du chauffeur. Je joue avec Jean-Christophe Bouvet que j’adore et on y retrouvera aussi Samy Naceri et Éric Naulleau entre autres. La série est en tournage donc pas encore diffusée. Je vais aussi tourner dans un film TV cet hiver dans lequel j’aurai un des rôles principaux, un policier cette fois. À priori je ne vais pas m’ennuyer…

TM : Quel serait pour toi l’accomplissement suprême de ta carrière ? Rêves-tu de cinéma, de théâtre, de série américaine ?

GL : Je rêve d’un rôle dramatique au cinéma. J’aime la comédie mais j’adore les personnages brisés, torturés. C’est une palette que j’ai expérimentée lors de mes différents cours. Le théâtre, j’en ai une envie folle. Malheureusement avec près de 8 mois de tournage par an, c’est compliqué de jouer dans une pièce et de faire une tournée. Les opportunités que j’ai eues dans ce domaine n’ont pu voir le jour à cause de mon emploi du temps.

TM : La célébrité est-elle une notion qui te fait peur ? Comment la gères-tu aujourd’hui ?

GL : La célébrité ne me fait pas peur, à mon niveau, c’est très agréable ! Je suis reconnue dans la rue et à chaque fois c’est gentil, respectueux, chaleureux, les gens ne dépassent pas les limites. Ce sont surtout des encouragements, des félicitations. Par contre je ne supporte pas les photos volées surtout si je suis avec mon bébé. Je suis toujours d’accord pour un petit mot ou une photo mais pas à mon insu.

TM : Parce que nos lecteurs adorent ça : quelles sont tes adresses de prédilection à Marseille ?

GL : Mon restaurant préféré est celui de mon mari : l’Arty, rue Saint-Saëns dans le 1er. Un lieu unique où on dîne merveilleusement bien, où l’on peut déguster des tapas pour l’apéro et surtout y faire la fête car après 23h le restaurant se transforme en club. Pour moi qui suis une fêtarde invétérée, c’est l’idéal ! Je fais du sport à la Villa Wellness, boulevard Périer, une superbe salle où je suis prise en main par des coachs de qualité et le cadre est magnifique. Côté beauté, j’adore Les Bains du Harem, rue du jeune Anacharsis, où je vais régulièrement faire hammam, massage et déguster un thé à la menthe ! J’adore aussi le MuCEM où je vais souvent flâner…

* Amélie Zorzetto a joué récemment dans Section de recherches
** Catholic Spray et TITS ont obtenu des articles élogieux dans la presse spécialisée comme Rock and Folk ou Noise.

• une couleur : le bleu pour la mer et le ciel, l’évasion !
• des vacances : la Nouvelle-Calédonie
• un livre : Le Petit Prince !
• un vêtement : un escarpin
• un bijou : mon alliance
• un parfum : Musc de Kiehl’s
• une gourmandise : la crème chantilly
• un film : Eternal Sunshine of the spotless Mind de Michel Gondry
• une époque : les années 60 ! J’aurais adoré.

Photos_Emmanuel Bournot