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Aline Moreau, Directrice de la communication de la CEPAC

 

Nous venons de découvrir sur la toile des petits films consacrés à des réussites ou des pépites locales, comme Théo Bussière (nageur champion de France au CNM), Marc Pietri (Tour La Marseillaise) ou encore Arnaud Clément (Open du Pays d’Aix – Trophée Caisse d’Épargne CEPAC). De belles histoires comme on les aime, filmées en toute intimité, racontées avec passion et humilité, comme dans un documentaire. Nous nous sommes rendu compte avec surprise, que le producteur de ces films est en fait la CEPAC ! Une communication innovante et touchante. Nous avons donc voulu en savoir plus et sommes allés à la rencontre de la directrice de la communication.

 

 

ToutMa : Vous êtes à la direction de la communication depuis quelques mois déjà, présentez-vous, qui êtes-vous, Aline Moreau, une Marseillaise ?

Aline Moreau : Nantaise d’origine et marseillaise de cœur, je suis arrivée à la direction de la communication de la Caisse d’Épargne CEPAC le 2 janvier dernier. Précédemment, j’ai travaillé sept ans à La Provence, en tant que directrice de la communication et du développement, après avoir ouvert l’antenne marseillaise d’Havas Média, puis participé à la belle aventure de La Chaîne Marseille (LCM).

 

TM : La CEPAC, en quelques chiffres, qu’est-ce que cela représente ?

AM : La CEPAC est la deuxième Caisse d’Épargne de France avec un produit net bancaire s’élevant à 805 M €. C’est aussi 3 300 collaborateurs, 320 000 sociétaires, 280 agences au service de près de 2 millions de clients et 10 centres d’affaires dédiés aux entreprises, aux collectivités locales, à l’économie sociale, aux organismes de logements sociaux et aux professionnels de l’immobilier. Nous sommes présents sur 3 continents, 8 fuseaux horaires, dans 10 départements  et dans 3 collectivités d’outre-mer . Les territoires ultra-marins représentent désormais 30 % de notre activité.

 

TM : Nous connaissons votre baseline « osez votre ambition ». Qu’est-ce que cela signifie et, concrètement, comment l’intégrez-vous à votre communication ?

AM : Plus qu’une signature, il s’agit d’une promesse que la banque fait à chacun de ses clients : celle d’être une banque performante et utile qui, grâce à ses expertises, donnera vie à tous leurs projets. Cette baseline confère à notre entreprise un vrai sens de l’engagement, une responsabilité : celle de faire rayonner les petites et les grandes ambitions des talents de nos territoires. C’est de cette manière que nous sommes devenus un acteur majeur du développement économique régional. Sans oublier le rôle important de notre engagement dans les actions de mécénat et les divers partenariats locaux, que ce soit dans les domaines du sport, de la culture, de l’éducation ou en soutien à de nombreuses associations.

 

TM : Cette variété de territoires, de sujets, de prises de paroles, de partenaires, etc. est singulière, mais ce doit être difficile d’en rendre compte, qu’avez-vous prévu pour 2018 ?

AM : Notre actualité est particulièrement dense. Nous célébrons cette année le bicentenaire des Caisses d’Épargne avec un concert d’exception au Silo conçu sur mesure avec Radio Classique, interprété par l’orchestre de la Garde républicaine, et commenté par Catherine Deneuve. À l’automne prochain, nous organiserons la 4eédition du « rendez-vous économique de la CEPAC », en présence des acteurs économique du territoire et de nos clients. Le débat sera mené autour de l’intelligence artificielle par des personnalités exceptionnelles et des experts du sujet. En parallèle, les partenariats de la CEPAC rythment notre quotidien sur l’ensemble de nos territoires. Nous serons très prochainement sur les plages de Borély, pour la Free Style Cup, à l’Orange vélodrome, pour le Summer festival. Et nous n’oublierons pas de nous régaler au Marseille Jazz des cinq continents, puis de fêter à la rentrée les 40 ans de la mythique course Marseille-Cassis. Des événements qui rassemblent les femmes et les hommes audacieux de notre belle région.

 

TM : Comme les « #cepacstories », par exemple ? On a vu ces court-métrages, humains, proches et informatifs à la fois. Mais que sont ces « #cepacstories » exactement ?

Ce sont des histoires vraies, authentiques, incarnées par des femmes et des hommes que nous avons accompagnés et qui valorisent le champ d’action de la CEPAC, que ce soit en métropole ou en outre-mer. Les #cepacstories sont caractérisées par un mariage subtil entre les thématiques abordées (RSE, business, partenariats…), les différentes personnalités présentées et la diversité des territoires que l’on évoque. L’aspect réaliste de ces films était très important pour nous. Chaque personnage apporte un supplément d’âme en étant le narrateur de sa propre histoire avec ses mots, sa voix. Le film est cadré serré, très intimiste. L’humain est véritablement placé au cœur de ces #cepacstories.

 

TM : Vous devenez producteur de films pour parler de votre métier, alors vous êtes bien plus qu’une banque ?

AM : Il est vrai que le champ d’action de la CEPAC est tellement large que nous pouvons affirmer qu’elle est bien plus qu’une banque. En s’impliquant et en soutenant des événements majeurs, des projets business, associatifs, sportifs, culturels, éducatifs… nous avons ancré notre implication sur l’ensemble de nos territoires. À travers ces films, la CEPAC témoigne de son rôle de connecteur de liens, de révélateur de talents, de catalyseur de positivité. Nous voulons donner du sens à notre action et parler de notre métier autrement.

 

TM : Vous travaillez sur ces productions en local, avec des prestataires locaux ?

AM : Tout à fait. Nous avons confié la production et la réalisation des mini-films à l’agence marseillaise Marsatwork. Et nous sommes ravis du résultat. Ces films revêtent un aspect très cinématographique. Les images sont soignées, les plans sont qualitatifs et très esthétiques. Pour rendre ces vidéos plus immersives, nous avons opté pour un format long et une voix-off. Nous souhaitions que le narrateur raconte lui-même son histoire avec ses propres mots. Cela donne de la profondeur à ces films institutionnels et crée de la proximité avec l’audience. Le succès est au rendez-vous puisque nous dépassons les 2 millions de vues après le lancement des 5 premières #cepacstories sur les réseaux sociaux. Chaque mois vous découvrirez une nouvelle histoire…

 

TM : Mais alors, quelles sont vos « #cepacstories » à Marseille ou Aix en Provence, par exemple ?

AM : À Aix-en-Provence, direction l’Open du Pays d’Aix – Trophée Caisse d’Épargne CEPAC. Arnaud Clément, directeur du tournoi, nous raconte l’histoire de l’Open, son évolution et le rôle de la CEPAC depuis la 1ère édition, il y a 5 ans. À Marseille, c’est Théo Bussière, nageur au Cercle des nageurs de Marseille et triple champion de France de 100 m et 50 m brasse, qui nous explique comment il prépare sa reconversion professionnelle grâce au partenariat mis en place par la CEPAC pour les sportifs de haut-niveau. Mais également Marc Pietri.

 

TM : Ce devait être enrichissant et même amusant de tourner avec Arnaud Clément et Marc Pietri, non ?

AM : Absolument. Marc Pietri est un personnage inspirant, généreux et connu des Marseillais pour son authenticité. Il est prêt pour un long métrage. Ca été un vrai plaisir de tourner avec lui, tout comme avec Arnaud Clément qui est un homme profondément attaché à son tournoi. Lors des tournages, ils dégageaient quelque chose de fort qui se voit à l’écran. Je vous invite à visionner la #cepacstories sur la Tour La Marseillaise avec Marc Pietri de dos, surplombant la mer Méditerranée et la cité phocéenne, tel Depardieu dans la série Marseille.

 

TM : Ce sont uniquement des « people » qui prendront la parole devant votre caméra ?

AM : Non, pas nécessairement. Nous avons fait le choix de contacter des personnes avec des histoires fortes et singulières, capables d’incarner leur propre rôle et de témoigner de leur propre histoire. À l’image de Marie-France Terle, présidente d’Handisport 05, elle-même en fauteuil roulant et qui a une énergie et un sourire communicatifs.

 

TM : C’est bientôt les vacances… racontez-nous une « #cepacstories » à Saint-Barth ?

AM : Les Voiles de St Barth, rendez-vous vélique incontournable des Caraïbes, rassemble chaque année un nombre croissant de concurrents. La sportivité et la convivialité animent la course, sur l’eau comme sur terre. François Tolède, directeur-organisateur, nous explique l’incroyable mouvement de solidarité qui a permis de maintenir l’organisation des Voiles après le passage du cyclone Irma. Le témoignage d’un passionné de la voile, qui a cru en cette île, en ses habitants et en ses partenaires de la 1ère heure. À mille lieux des clichés.

 

TM : Et dans le domaine de l’art que faites-vous ?

AM : Nous venons de signer un nouveau partenariat avec la fondation Luma, à Arles, qui est un des projets les plus ambitieux du moment dans le monde culturel, avec une très belle exposition Gilbert et Georges présentée cet été. Nous continuons de soutenirl’accès pour tous à la connaissance à travers notre statut de mécène fondateur du MUCEM et de membre fondateur de la fondation Regards de Provence. Aussi, pour célébrer le bicentaire de la Caisse d’Épargne, l’entreprise a collaboré avec les trois artistes JonOne, Stoul et Darco pour créer une collection de cartes bancaires au design inédit et disponibles en édition limitée. Nous sommes d’autant plus heureux de soutenir l’exposition JonOne qui démarre mi-juin au palais de la Bourse.

 

TM : Alors à quand la « #cepacstories » du ToutMa avec Céline Bouchard, notre rédactrice en chef, que vous accompagnez depuis douze ans déjà ?

AM : Le fait que vous nous le demandiez et que de nombreuses personnes nous en parlent est pour nous une vraie reconnaissance. C’est la preuve du succès de nos #cepacstories, dont nous sommes très fiers.

 

Pour visionner les cepacstories : http://www.caissedepargne-cepac.fr/les-ambitions-en-action/cepacstories/

 

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