Marseille
28 Mar, Thursday
14° C
TOP

JoeyStarr en toute détente

JoeyStarr incarne le sale gosse du football dans le film Les Seigneurs d’Olivier Dahan. Après quatre oui(s) et trois non(s) – ouf le oui l’emporte ! – il accepte de répondre à quelques questions sur ce qu’il défend dans la vie.

TM : Vous êtes un peu l’incarnation de Valdérama dans le film « Les Seigneurs », un grand fan de foot. Ce sont les raisons qui vous ont fait accepter le rôle ou le vieux fantasme du joueur pro ?

Joëy Starr : (autoritaire) Moi, on me tutoie ! Ce n’est pas la particularité de mon rôle. Seuls les cheveux font penser à Valdérama. On est tous venus pour de fausses raisons. Le foot est l’alibi. Tourner avec Olivier Dahan est une vraie raison, ça ne se refuse pas… surtout que le foot n’est pas son truc !

 

TM : Tu es supporter du PSG. Pour une belle réussite de cette équipe parisienne, il ne faudrait pas un entraineur marseillais à sa tête ?

JS : Elle n’est pas très bonne cette blague. Le PSG va trouver la synergie qu’il lui manque. Après la trêve, l’OM va retrouver sa véritable place : 10ème.

 

TM : 3 films en 2012, 2 prévus en 2013, tu es devenu un des acteurs les plus doués du moment. Quel est ta technique pour entrer dans tes personnages ?

JS : Je ne sais pas si je suis doué. Je découvre moi aussi les capacités que j’ai. Des gens intéressants me proposent des choses intéressantes. Avec le temps, il va falloir que j’élargisse encore au mieux.

 

TM : Tu continues régulièrement à faire des concerts un peu partout en France .Tu es addict au contact de tes fans ?

JS : C’est surtout pour moi. J’adore ça, c’est mon exutoire, mon premier amour. J’ai besoin de chanter 2 heures avec mes troupes.

 

TM : Pourquoi, à 45 ans, on ne parle de toi qu’en termes élogieux ? Tu as change, tu es mieux compris ? Que s’est-il passé ?

JS : Le capital sympathie, je m’en fous. Ce que je fais, c’est pour moi, je suis sincère. Peut-être que les gens comprennent mieux l’urgence que j’expliquais et qui n’était pas de la provocation.

 

 

Photo _ Emmanuel Bournot