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Marc Lavoine, un disque, de la vie !

Qu’il est loin le temps de son premier tube « Pour une biguine avec toi » ! Bientôt 30 ans que Marc Lavoine nous transporte avec sa voix chaude, ses mélodies entêtantes et la justesse de ses mots. Amoureux invétéré de la langue française, de sa richesse et de ses nuances, cet artiste accompli a encore su nous convaincre. Le public fidèle a largement compris et ressenti la qualité de cet album, puisque « Je descends du Singe » vient d’être certifié Disque de Platine avec 100 000 exemplaires vendus. Sur les routes de France pour sa tournée, il nous fait l’immense plaisir d’être de retour à Marseille, le 15 mai au Dôme.

Marc Lavoine naît en banlieue parisienne, le 6 août 1962 entre un père passionné de jazz et un frère fan de Dutronc et des Rolling Stones, il forme alors son oreille musicale très tôt. Artiste-né, il se souvient que le choix d’une carrière artistique s’est imposé à lui comme une évidence, comme s’il était tombé dans une marmite de potion magique musicale. Et c’est très tôt, vers 5 ans, à l’âge où l’on intègre la vie, l’amour et la mort, qu’il s’est presque naturellement tourné vers l’écriture. Un artiste tout en sensibilité qui a photographié Picasso, Léo Ferré, Barbara, Arthur Rimbaud… voilà toute la force et la profondeur de ses références. « Le talent est une chose, la chance en est une autre, mais le fondement de tout ça c’est le travail, car le travail c’est la curiosité, c’est aller chercher ce que l’on n’est pas capable de faire ». Force est de constater que Marc Lavoine possède une philosophie de vie aussi simple que poétique, mais ô combien réaliste.
Avec son nouvel album, de prime abord étrangement court (10 titres pour 36 minutes), Marc Lavoine demeure ce chanteur élégant qui raconte, de sa voix grave et chaude, la perte de l’innocence et des idéaux, l’amour et la disparition. Le résultat : un artiste qui surprend, qui « se met à nu » et détonne. C’est sur ce fil délicat qu’il fait tanguer nos cordes sensibles. Il « espère se glisser dans la vie des gens », telle est son ambition.

Avec « Je descends du singe », le chanteur nous donne l’envie

Un album écrit en une vingtaine de jours seulement, entre le Maroc et Bali pour créer la coupure avec le quotidien. Des musiques signées Christophe Casanave. Une syncope reggae, des synthés vintage et une guitare flamenco, portent cet hymne à la quête de soi, quand les nuits font vaciller, ce qu’il reste de certitudes.

Les sessions d’enregistrement ont été faites au Sunset Sound Studio de Los Angeles, lieu mythique s’il en est, puisque les plus grands y sont passés (The Doors, The Rolling Stones). Tout le matériel est d’époque, Marc Lavoine a pour discipline d’enregistrer en analogique, « à l’ancienne », avec des bandes, parce qu’il aime prendre son temps, faire tourner une chanson avec ses musiciens et la jouer en une seule prise, pour capter le charme d’un petit spectacle.

 

Dans l’album : un vibrant hommage à sa mère…

Marc Lavoine a perdu ses parents et, dans le même laps de temps, a été père à deux reprises. Il a écrit une chanson pour sa mère, comme il avait écrit une chanson pour son père sur son précédent album. Une démarche en chanson qui l’aide à ne pas porter trop longtemps le deuil. Il a besoin de choisir la vie. Et la chanson, c’est la vie.
Autre registre, autre univers : le cinéma !

Dans « Le cœur des hommes » dont la sortie du troisième opus est prévue fin octobre, Marc Lavoine campe le personnage d’Alex, un séducteur (doux euphémisme) invétéré. Voilà l’incarnation d’un personnage de fiction à l’écran qui est à l’opposé de ce qu’est le beau Marc Lavoine à la ville, homme marié depuis 18 ans avec une vraie princesse polonaise : Sarah Poniatowski. Il avoue même « encore et toujours la découvrir ». Si c’est pas de l’amour ça ! Pour sûr, nous sommes nombreuses à rêver d’une biguine avec lui !

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